Quelle est l’influence du Coronavirus sur les banques mondiales ?
Le coronavirus se développe rapidement dans le monde, provoquant quelques bouleversements. Cette maladie a touché en premier la Chine, et perturbe maintenant le monde financier. En effet, avec le nombre de cas contaminé, le ralentissement de la croissance économique se fait ressentir. Certaines mesures sont alors appliquées, afin de neutraliser le virus. Le coronavirus influence les banques mondiales qui sont contraintes de financer un plan d’urgence pour maintenir l’économie mondiale.
L’impact de l’épidémie dans le secteur bancaire
Une aide par la banque mondiale et le FMI
Le 4 mars 2020, une annonce est faite par la directrice du FMI (Fonds Monétaires Internationale) et le président de la Banque Mondiale. Le groupe va débloquer 12 milliards de dollars au profit de la planète, mais surtout pour les pays pauvres et en développement. Cela va permettre d’aider ces pays à subvenir aux besoins des malades et de soutenir face aux conséquences sanitaires. L’objectif est de protéger les populations à vaincre l’épidémie avec des moyens sécuritaires. Il faut alors intensifier les interventions de santé publique et coopérer avec le secteur privé pour réduire les conséquences de l’épidémie sur l’économie. Afin de freiner, puis de stopper le COVID-19, l’entraide entre chaque pays est nécessaire. Il faut limiter la transmission du virus, soigner rapidement ceux qui sont atteint et atténuer la chute de l’économie mondiale.
Son programme de financement
Ces 12 milliards de dollars d’aide ont été divisés en plusieurs parties :
- Jusqu’à 2,7 milliards de dollars d’investissement de la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) ;
- 1,3 milliards de dollars de l’IDA (Association internationale de développement) ;
- 6 milliards de dollars de l’IFC (Société financière internationale) dont 2 milliards de dollars qui viennent d’instruments commerciaux existants ;
- 2 milliards de dollars ont été rajoutés par la Banque mondiale.
Ce premier financement sera accompagné de biens et de services pour assister techniquement au coronavirus tel que des équipements pour des laboratoires. La croissance économique mondiale est donc touchée par l’épidémie. Les consommateurs sont plus frileux et les investisseurs deviennent méfiants. La demande globale est ralentie, il y a même une hausse de l’endettement. En conclusion, les marchés financiers sont anxieux.
Le secteur bancaire en difficulté
La chute de la bourse mondiale
Les banques mondiales sont également pénalisées par la chute vertigineuse de la bourse. En effet, depuis fin février, la bourse plonge petit à petit. La faute au coronavirus, mais également à la crise pétrolière. C’est ainsi que lundi 9 mars 2020, la bourse a connu son lundi noir. Les investisseurs étaient déjà habitués ces dernières semaines avec la propagation du coronavirus, mais ce lundi a été la pire baisse depuis la première guerre du Golfe en 1991 avec l’effondrement de plus de 30 % en Asie. C’est, en effet, ici, que tout a commencé, entraînant avec elle l’Australie puis le Golfe. Finalement, cela arrive sur les marchés européens et éclabousse Wall Street. Afin d’empêcher les mouvements de paniques, ces derniers ont activé un système de « coupe-circuits ».
L’inquiétude de la Banque de France
Le coronavirus s’est propagé en France, créant aussi une vague d’angoisse au sein de la Banque de France. Bruno Le Maire, ministre de l’économie et Muriel Pénicaud, ministre du travail se sont réunis le 9 mars 2020 pour faire le point sur le COVID-19. La croissance du produit intérieur brut (PIB) sera de 0,1 % au lieu de 0,3 %. C’est donc dans l’industrie qu’il aurait une forte baisse de la production. Les services, l’hébergement et la restauration, le transport et le travail temporaire ont une diminution de leurs activités également. Enfin, pour l’instant, trois secteurs seulement échappent à la crise : l’agroalimentaire, la chimie et le papier.
La découverte d’un vaccin contre le coronavirus pourrait mettre fin à cette crise économique mondiale.